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Le Gosse de Tanger
El Ayel
- De Moumen Smihi
- Maroc / France
- 2005
- Long métrage
- 1:30
- Couleur
- vostf
- Avec Abdesslam Begdouri, Nadia Alami, Saïd Amel, Bahija Hachami, Rim Taoud, Khouloud
- Tanger dans les années 50. Mohamed Larbi Salmi, dix ans, est un enfant solitaire et téméraire. Il est profondément troublé par le monde qui l'entoure, notamment les rigueurs de l'éducation religieuse et le jansénisme des Européens.
Première partie d'une trilogie semi-autobiographique, ce film explore une cartographie de l'enfance musulmane au Maroc, que Smihi dédia à « tous ceux qui sur la terre arabe crient vivent les libertés, toutes les libertés. »
Jeudi 9 février 2017
15h45. Auditorium Le Tambour, Université Rennes 2, entrée libre
Master Class / Le cinéma de Moumen Smihi, en prise avec l'histoire et les contrastes de la société marocaine
Animée par les rédacteurs de la revue Répliques (http://www.repliques.net/)
Le parcours du cinéaste marocain Moumen Smihi, depuis son premier long métrage El Chergui (1975) jusqu'à sa récente trilogie tangéroise composée des films Le Gosse de Tanger (2005), Les Hirondelles : les cris de jeunes filles des hirondelles (2008) et Tanjaoui : peines de c½ur et tourments du jeune Tanjaoui Larbi Salmi (2013), trace un nombre important de pistes à explorer. Des rapports qu'il tisse entre le cinéma et la littérature (l'évasion par le conte) à son intérêt pour un certain cinéma arabe en passant par ses expérimentations formelles et narratives, Moumen Smihi offrira durant cette rencontre l'occasion de découvrir son ½uvre, ainsi que la parole d'un homme libre, également auteur de livres - marqués par sa rencontre avec Roland Barthes - qu'il consacre à sa pratique.
Un extrait de ses propos : « La découverte du continent cinéma, c'est-à-dire du cinéma comme histoire, a été en même temps la découverte que ma culture n'existe pas dans l'histoire du cinéma, comme elle n'existe que très marginalement dans l'histoire de la littérature. J'ai découvert la méconnaissance de l'histoire, tout court, de mon histoire, en tant qu'Arabe, chose qu'enfant j'avais sentie, puisque mon enfance s'était passée dans le colonialisme. »